Rechercher dans ce blog

dimanche 9 juin 2013

Le papa sans maman et la fête des pères

lls l'ont asséné, avec une frénésie dépassant souvent le raisonnable, enfermés dans des schémas qui ne correspondent malheureusement pas à la réalité : les enfants doivent être issus d'un couple marié hétérosexuel, car ils ont droit à un père et une mère, disaient-ils. Pour en convaincre tout le monde, ils ont exhibé leur progéniture, nombreuse, cela va de soi, dans des manifestations contre tous ces autres qu'ils détestent, je veux dire tous ceux qui ne sont pas comme eux.

Et bien, moi, en ce jour de la fête des pères en Belgique, j'entends rendre hommage à tous les pères qui ne sont pas comme ces pères-là.

Commençons par les pères qui élèvent seuls leurs enfants, après que la mère a abandonné le bateau, pour vivre une autre vie, avec un autre, avec qui elles n'hésitent pas à avoir d'autres enfants. Je ne pense pas particulièrement à mon cas. Ma voisine, qui couve ses petits-enfants et est totalement du côté de son gendre, me parlait de lui, hier encore, 57 ans, trois enfants de 13 à 20 ans, la mère, la fille de ma voisine, est partie pour une autre vie plus aventureuse et ne donne plus signe de vie.

Je pense aussi à ces jeunes pères gay de mon entourage qui, dans un couple, inondent d'amour leurs enfants (adoptés ou nés de mère porteuse) et n'ont que le désir de les faire grandir et s'épanouir. Enfants désirés plus encore que d'autres peut-être.

Vraiment faut-il un père et une mère pour que les enfants soient heureux ? Si oui, tous les enfants dont je viens de parler sont voués au malheur ...

Je sais, cela va paraître un peu facile, mais tous les enfants nés de parents fatalement hétérosexuels et élevés au sein d'un dit couple sont-ils heureux ? La réalité ne nous démontre-t-elle pas le contraire ? Il y en a même parmi eux qui finissent par devenir (plutôt naissent) homosexuels, c'est dire. Et d'autres qui subissent les pires atrocités, pas seulement dans des familles déshéritées et paumées, aussi dans des milieux bourgeois et plus.

Combien de familles, au temps de ma génération, où le père était absent tout simplement parce que la famille relevait de la mère et le reste du père ... J'aime d'autant plus la réflexion suivante.

" On est une génération d'hommes élevé par des femmes. Je ne suis pas sûr qu'une autre femme soit la solution à nos problèmes. " (Tyler Durden)

A tous les pères, quels qu'ils soient, et qui tentent, comme ils le peuvent, d'aimer avec toutes leurs tripes les rejetons que la vie leur a confiés, je dis : BONNE FETE DES PERES.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.