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samedi 2 février 2013

La photo qui m'a bouleversé

Une photo, sur internet, m'a bouleversé. Je l'ai dit sur Facebook.



Elisabeth Badinter a beau proclamer que l'instinct maternel n'existe pas et que les mères, dans leurs attitudes maternelles, ne le sont que par convention ou à cause d'une contrainte sociale, cette guenon ne s'est pas posé la question.

Elle a vu un petit d'homme et l'a pris dans ses bras. Elle le protège bien mieux que certaines mères. Avec des gestes naturels. Et le petit d'homme n'a pas l'air malheureux.

Elle est noire et poilue, lui blanc et imberbe.
Non seulement, ils ne sont pas de la même race, ils ne sont pas non plus de la même espèce.
Regardez un instant le regard un peu triste de cette guenon.
J'y vois une étonnante capacité à donner et une forme de lucidité désenchantée.

Oui, je pense que ceux qu'on appelle "les animaux" peuvent être capables de bien plus d'amour que certains humains intégristes de la pensée.

On touche aussi bien sûr, avec cette photo, à l'adoption. Cette guenon a adopté ce petit d'homme. Je ne dis pas qu'il faut modifier le code civil pour autoriser l'adoption des enfants abandonnés par des guenons, comme pourraient le croire certains réacs. Je pose la question : dans une adoption, il y a deux priorités : un enfant, en manque d'amour, et des parents, qui lui sont étrangers, prêts à l'aimer.

Si un singe, manifeste cette aptitude, pourquoi un humain, parce qu'il est homosexuel, ne le pourrait-il pas ? N'est-ce pas la capacité à aimer qui est en jeu ?




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