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lundi 11 janvier 2010

11 décembre 2009


J'ai déjà dit tout le bien que je pense du Dictionnaire amoureux du Judaïsme, de Jacques Attali (Plon/Fayard, 2009).

Voici quelques morceaux choisis (un peu arrangés et commentés).

Le Sabbat. Mon père me disait: tous les hommes doivent apprendre à penser à autre chose qu'à travailler (au moins une fois par semaine). Mon père me disait que, en fait, Dieu n'avait pas fait, ce jour-là, que se reposer: il s'était retiré ... L'absence de Dieu, un jour, pour un moment. Cela accorde peut-être au croyant une supériorité par rapport à l'athée. Le croyant expérimente, pendant toute sa vie, la vie avec et sans Dieu. Il ne vit pas que l'absence de Dieu.

Chekkinah = demeure. "J'ai aimé cette idée d'une présence abstraite, d'une immanence, d'une idée universelle hors de toute culture spécifique. Une réalité abstraite, quasi mathématique, qui, dite, autrement, vaudra à Spinoza son exclusion de la communauté juive d'Amsterdam: "Dieu est en tout et partout". Ou plutôt: Dieu est COMME celui - ou celle - qui sacrifie tout pour ceux qu'il (ou elle) aime et qui les suit là où ils vont".

"Dans un monde de loyauté et d'égoïsme, cette fidélité illimitée, cette présence absolue constituent la plus belle image qu'on puisse espérer de Dieu: non pas celui qui exige, juge et condamne, mais celui qui console et qui, par sa seule présence, permet à l'homme d'échapper au vertige de sa solitude".


Je n'ai pas parlé, par contre, de la musique que j'écoute depuis plusieurs jours.

D'abord, une découverte systématique de l'oeuvre de Philipp Glass et du Kronos Quartet qui lui a été associé plusieurs fois.


 

















Retour aussi à l'oeuvre trop éphémère de Nick Drake.

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