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mercredi 9 mars 2011

Femmes, femmes, femmes

Hier, c'était donc la journée des femmes. Un jour férié, en Russie. Ce qui a entravé le transfert d'un homme marocain, footballeur de son état, d'Anderlecht à Grozny, lequel transfert a été reporté d'un jour ou deux. On croît rêver! Décidément, quand les femmes s'en mêlent, plus rien ne va dans le monde des hommes.

A vrai dire, c'est comme cela depuis le commencement, qu'on appelle parfois la Genèse. Le plan de Dieu était tout tracé et l'homme était radieux. Il a fallu que le créateur lui adjoigne une compagne, dont il n'avait que faire, issue de sa côte. En plus, elle aimait les serpents. Surtout un en particulier. Depuis, les hommes ne sont plus ce qu'ils auraient dû être et les femmes cherchent à exister autrement que comme un morceau de côte.

Ceci explique bien des choses.

Si les hommes n'avaient pas été amputés d'un morceau de leur côte, il n'y aurait jamais eu de journée de la femme.

Si j'avais pu naître de la côte de mon père, je ne devrais sans doute pas consulter une psy.

Aujourd'hui, on parle de quotas.

Je veux bien admettre la parité hommes/femmes, lors des élections, il s'agit alors de représenter la société.

Mais, pourquoi un quota dans les conseils d'administration des sociétés privées et publiques? Ne faut-il pas alors un quota partout, dans toutes les professions, les fonctions, les responsabilités, les missions?

L'idée de quota s'oppose par son essence même au principe de non-discrimination. Je sais, je sais, on parle aujourd'hui de "discrimination positive", grâce à Dieu sait quel sociologue. Mais, je dis bien "s'oppose".

En règle, la loi interdit une discrimination à l'embauche entre homme et femme. A compétences égales, il faut juger le meilleur pour la fonction. Et, je m'en réjouis. Que ce soit le cas alors dans les conseils d'administration. Pourquoi un quota?

Car certaines fonctions sont plus prisées par les femmes que d'autres. Elles ne se pressent guère au portillon pour devenir éboueur, balayeur, soudeur, maçon, métallurgiste, conducteur de poids lourd, pompier, plombier ... mais elles se pressent en nombre pour être avocate, enseignante, médecin, magistrat ... mais plus guère infirmière, par contre.

Pourtant, toutes ces professions sont ouvertes à tous sans discrimination de sexe.

Un régime généralisé de quota (il n'y a aucune raison de le réserver aux conseils d'administration), signifierait, par exemple, ceci:
- le responsable d'une crêche devrait refuser l'engagement d'une femme compétente pour la fonction, au profit d'un homme peut-être tout aussi compétent, mais plus difficile à trouver;
- le ministre de la justice devrait bloquer la nomination de candidates compétentes à la magistrature pour garantir une parité hommes/femmes. En ce cas précis, est-il normal que la population mixte par définition soit, en première instance, de plus en plus confrontée à des juges uniquement féminins? Les femmes peuvent être de bons juges, mais les hommes tout autant.

 Bref, cette journée des femmes m'irrite un peu. J'aimerais bien qu'on s'occupe aussi un peu de moi!

J'ai lancé un test sur Facebook. Les chansons et les poèmes où l'homme chante la femme sont innombrables. Je me demandais combien de femmes avaient chanté l'homme avec autant de vénération que l'homme l'avait fait pour elles. J'ai fait appel, surtout à mes amies FB, pour me donner des exemples de poèmes et de chansons où la femme chante l'homme avec la même dévotion. J'ai été très déçu. Je n'ai reçu qu'une seule réponse. Elle évoquait Edith Piaf: "Mon légionnaire".

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