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samedi 5 mars 2011

Les bouddhas de Bamyian

La question n'est pas anodine: quand des fous illuminés détruisent, pour une obscure raison religieuse, un bien inscrit au patrimoine mondial de l'humanité, que peut-on faire après?

Telle est la question qui se pose aujourd'hui à l'UNESCO, et au monde qu'il faut bien qualifier de civilisé, en comparaison de certains fous d'Allah, à propos des bouddhas de Bamyian en Afghanistan.

Reconstruire à l'identique?

La copie n'aura jamais la même âme que l'original. A quoi peut encore servir le bouddha, s'il n'a plus d'âme? Faudra-t-il prier devant une pierre?

Si on veut donner du sens à l'événement, il faut garder les cavités vides et proposer aux visiteurs des images du passé, afin que soit clairement établie pour toujours la responsabilité des destructeurs.

Il est inconcevable, à mes yeux, que la religion puisse justifier une quelconque atteinte à d'autres croyances, d'autres religions, d'autres modes de pensée. La finalité de toute religion n'est-elle pas de relier? Les hommes avec Dieu et les hommes entre eux. Une croyance qui oppose, divise, sépare est-elle une religion?

http://www.liberation.fr/monde/01012323649-les-bouddhas-de-bamyian-dix-ans-apres





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