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vendredi 27 novembre 2009

26 novembre 2009

J'ai bien écouté les deux illustrations, les plus médiatiques pour le moment, de l'art des castrats: celle de Cecilia Bartoli et celle de Philippe Jarouski (car il y en a d'autres ... le créneau est porteur!). Et bien, je n'aime aucune des deux démarches. Je n'ai été séduit par aucun de ces deux enregistrements. Mais, je le répète, je suis un auditeur de musique, sans connaissance, qui réagit seulement avec ses tripes. Si je devais résumer, je dirais: Bartoli, c'est trop (pour moi, jusqu'à la nausée); Jarouski (mais peut-on comparer?), est plus élégant, mais c'est trop peu (jusqu'à l'ennui).




Je trouve que les autres disent souvent des choses plus intéressantes que moi, alors le mieux n'est-il pas de les laisser parler?

Ainsi David Fray, "le pianiste qui respire", dit, dans une interview, par Nicolas Blanmont, publiée dans la LLB du 26/11/2009, des choses aussi essentielles que celles-ci (à propos de Schubert et de son art):
"Le propre du génie de Schubert (est) de donner l'impression qu'il ne compose pas un thème, mais qu'il fait parvenir à un plus grand degré de conscience une mélodie immémoriale qui nous habitait sans même que l'on s'en aperçoive. Un thème sorti de nous-mêmes, de notre propre silence, qui suggère un cheminement ...".

Mais les propos du pianiste vont bien plus loin: "Schubert, cela ne doit pas être réel, c'est une sorte de rêve, d'abandon. Et l'idée que je me fais de sa musique suppose un certain  rapport au temps. Au début, je cherchais un tempo moyen, une sorte de compromis qui ne surprendrait personne. Mais la vérité n'est pas dans la moyenne! Le rapport au temps ne dépend pasde la vitesse, il dépend de ce que vous faites de votre temps".



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