Liège,
le 4 juillet 2012,
A
monsieur Willy DEMEYER,
Bourgmestre
de la ville de Liège
Hôtel de
Ville de Liège
Place du
Marché, 2
4
4000 - LIEGE
Objet : la disparition des bancs publics Quai de Gaulle
Monsieur le Bourgmestre,
Je vous écris, en tant que riverain
du Quai de Gaulle.
Il y a un mois, j'ai constaté que les
bancs en bois qui se trouvaient au pied de mon appartement ont été enlevés et
ne seront pas remplacés, selon l'agent de quartier.
Hier, j'ai constaté, que les bancs en
pierre se situant sur le quai des "Marcatchous", le quai de halage en
contrebas du quai de Gaulle, ont été démolis par vos services avec des
marteaux-piqueurs.
Je tiens à vous faire part de ma
consternation et de mon incompréhension.
Une rumeur circule selon laquelle ces
mesures auraient été prises à la demande d'un comité de quartier qui ne
souhaite pas voir, à sa porte, des populations indésirables.
J'ignore tout de ce comité de
quartier qui ne m'a pas consulté.
Je me vois privé de bancs publics où
lire en été et engager la conversation avec un voisin de banc, fût-il étranger
et sans papier.
Un quartier, un morceau de quartier,
sans banc public est un quartier qui s'enferme sur lui-même et meurt.
La destruction des bancs publics sur
un espace de 150 mètres, soit de la Passerelle au Pont des Arches est risible.
Les "populations indésirables" iront ailleurs, un peu plus loin. Et
les riverains "honnêtes" du Quai de Gaulle se voient privés, de
commodités qui avaient compté dans leur choix de vivre à cet endroit.
Au destructeur de l'espace public qui
sévit actuellement, je signale qu'il peut aussi venir avec ses
marteaux-piqueurs démolir tous les rebords en pierre entourant la végétation du
quai de halage, là où viennent les pêcheurs et abordent les bâteaux venant des
Pays-Bas. Des populations indésirables pourraient s'y asseoir ! Que dire de
l'image de la ville, pour nos hôtes étrangers, confrontés à des amas de pierre
laissés en l'état.
Je ne sais qui a pris cette décision
idiote et qui l'a inspirée. J'aimerais vous faire remarquer néanmoins qu'elle
comporte un antécédent.
Or, il s'agit, en France, d'un maire
du Front National ! Je n'imaginais pas que de telles idées puissent exister
dans ma ville et sous votre juridiction.
J'aimerais, monsieur le Bourgmestre,
être éclairé, en tant que citoyen, et riverain, sur les raisons qui vous ont
conduit à satisfaire certains et à priver d'autres d'un droit fort élémentaire
: profiter du fleuve et de ses abords.
Espérant que vous ne resterez pas
sourd à mes arguments, je me réjouis, monsieur le Bourgmestre, de lire votre
réponse.
Je vous prie, monsieur le
Bourgmestre, d'agréer mes sentiments citoyens.
Xavier PARENT
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