Ils sont venus, ils étaient tous là. Etais-je la Mamma ?
Merci pour le lieu bien pensé. Nous étions rue Souverain-Pont, dans la galerie de Jean-Sébastien Uhoda.
On a bien entendu cherché à ne dire que des choses bienveillantes à mon égard. Elles m'ont fait rougir ou "pré-pleurer". Elles étaient sincères, je crois.
Mon mérite est bien limité : j'ai simplement cherché, pendant quelques années et pour quelques générations d'étudiants, à "dédramatiser" le droit fiscal et à en faire un terreau pour exercer la réflexion. J'ai ainsi suscité, ai-je appris, quelques vocations. J'ai fait confiance aussi. Le résultat est là. Mon rôle était d'être un semeur. Quand je vois les très belles carrières que font mes anciens collaborateurs, comment ne pas me réjouir ? Faire ce qu'ils font, je n'aurais jamais pu le faire moi-même. A chacun son rôle.
J'ai partagé aussi avec quelques-uns de ces collègues, assistants et étudiants mon amour pour la musique et le théâtre. N'est-ce pas Paul ? Cela était présent aussi, hier soir. Chanter à nouveau le duo "Papageno Papagena" avec Adeline n'était plus possible. Aujourd'hui, je chante comme Renaud ou Paolo Conte et pour les mêmes raisons. Je resterai en soutien des spectacles de la Fondation Balis, quoiqu'il advienne.
L'ambiance était belle. Mes assistants, dont le mandat a été pour certains de 13 ans (!) étaient là (Xavier, Marc, Bernard, Lionel). Et puis, il y avait la nouvelle génération, celle que j'ai un peu suscitée (Adeline, Raphaël, Aymeric) et celle que j'ai découverte. Très sympa et plutôt sexy l'équipe actuelle, si je puis me permettre.
J'ai découvert, ce matin, mes cadeaux : l'art post-moderne (merci Jean-Michel), la littérature japonaise (merci Michèle), des horizons à la FNAC (merci tous les autres) et des bonnes choses à manger (merci Thierry).
La soirée était très Uhoda. Après la galerie, nous nous sommes retrouvés à la Cantina. On y sert, paraît-il, un pain perdu de derrière les fagots. Mes spaghettis "con le vongole" m'ont suffi.
Je suis rentré à une heure du matin. Sam était inquiet pour moi, il a téléphoné trois fois pour se rassurer ( je ne sors pas d'habitude comme cela), il voulait rester éveillé jusqu'à mon retour. Je t'aime, mon Sam !
Demain, je vivrai peut-être ma vie un peu plus à l'écart. Je dis bien : "peut-être" et je dis aussi "un peu".
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