Rechercher dans ce blog

mercredi 2 septembre 2009

1er septembre 2009

Rentrée des classes. Je les plains. Il y a, cette année, des élèves sans école et des écoles sans prof.

Etape du tour d'Espagne cycliste - la Vuelta - à Liège, sous la flotte. Ole! Tout le monde était content! Je ne sais pas si la ville de Liège paye (et combien ça me coûte comme citoyen) pour avoir, à Liège, une étape du tour de l'Espagne à vélo ou si les Espagnols paient pour venir à Liège. Toujours est-il qu'il venait de Venlo, aux Pays-bas, et que, à la télé, le monopole de la retransmission avait été confié à la VRT (donc l'arrivée du tour d'Espagne à vélo, à Liège, était commenté en flamand, à moins d'aller sur la télé espagnole). J'ai regardé quelques instants, le temps de reconnaître quelques clichés de la ville. Comme d'habitude, avec les activités sportives, je sombre dans un abîme de perplexité. Devant, il y a des bagnoles, avec à l'intérieur, des gens qui ont l'air très importants; suivent deux motos; derrière ces motos, un cycliste, suivi par quelques autres cyclistes, qui suivent le premier cycliste; puis un troupeau de cyclistes qui suivent les premiers cyclistes (entourés de motos qui, à tout moment, risquent de rouler sur les pieds des rares spectateurs); puis un avant-dernier cycliste qui essaie de suivre tous les autres; et puis, un dernier cycliste qui suit l'avant-dernier cycliste; et puis derrière, il y a de nouveaux deux motos. Tout le monde suit tout le monde. Il est interdit de prendre un raccourci ou un chemin de traverse. Il faut suivre. Bêtement suivre. A l'arrivée, le premier des cyclistes, que suivent tous les autres, lache son guidon et lève les bras (quitte à tomber de son vélo). Puis, à la télé toujours, on voit deux ou trois bimbos donner des bouquets de fleurs à des mecs en tenue très moulante, vraiment très moulante, installés sur des marches de hauteur inégale. Il y a même des gens qui applaudissent. Après cela, on met les cyclistes et les cycles dans un avion pour continuer le tour d'Espagne en Espagne. Ils n'auront même pas eu le temps de manger un boulet frites. Je m'interroge.

Heureusement, ce soir-là, je recevais à dîner, chez moi, deux beaux esprits (et pas que, mais n'allez pas y voir malice). J'aime cuisiner et recevoir. Vous allez finir par me connaître, si vous me lisez depuis quelque temps, j'attends généralement la fin du feu d'artifice des idées - bien entendu - pour poser l'une ou l'autre question à contre-courant. Du genre, c'est quoi le péché? Après les sarcasmes d'esprits, qui se disent libres, il n'est pas inutile de faire découvrir que cela n'a rien à voir avec la conception qu'ils en ont. Si vous voulez en savoir plus, je vous invite à dîner ...

Mon menu était le suivant:
- Salade aux légumes croquants, herbes fraîches et scampis,
- Gratin d'aubergines, viande et coulis de tomates sous sa couverture de mozarella,
- A - Vanille et framboises ... bref, les mamelles du destin!

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.