J'ai lu, en son temps, le livre de Frédéric Mitterrand (La mauvaise vie, Robert Laffont, 2005). C'était, pour une petite partie, la mise à nu, sans complaisance, d'un homme peu sûr de lui, en tant que partenaire sexuel, et non sans respect pour les jeunes hommes qui lui accordaient leur faveur. Ce livre n'était pas glauque. Il en est peu, au sein du gouvernement de la France, qui soient capables d'une telle sincérité. En effet, si on devait juger les autres à l'aune de la sincérité de leurs propos et des écarts de leur vie affective et sexuelle, il ne devrait plus en rester beaucoup pour assurer le présent et l'avenir de la France. Je pense aux maîtresses, aux épouses morganatiques, aux amants cachés, aux rêves de princesse, aux collusions secrètes, aux mariages fondés sur l'intérêt, à un président mort dans les bras d'une prostituée. Frédéric Mitterrand en a sans doute révélé plus sur lui-même que beaucoup d'autres. Rien que pour cela, il a toute mon estime. En plus, il est un vrai homme de culture.
Ce soir, sur Fr2, une émission intitulée "Les riches, l'impôt et la fortune" (23h00). On devrait y expliquer en quoi le bouclier fiscal a été une arme très efficace contre la fraude fiscale. A voir, avec un esprit critique. Trop fatigué pour la regarder.
Peur de l'avenir? Ou le passé qui rattrape toujours. Les fêlures, "être assis entre deux chaises", tout le temps, la mauvaise image de soi-même que l'on peut avoir, les doutes; mais aussi les réussites, le jour où un(e) autre nous a trouvé séduisant, mais où finalement, il nous fuit à cause de lui ou à cause de nous ou à cause de ... Je suis très heureux de la conversation que j'ai eue avec M., à la terrasse du Randaxhe, ce matin.
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