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vendredi 18 décembre 2009

18 décembre 2009

Une minuscule bourgade du Portugal (Cacela Velha), sur un contrefort, un château pour surveiller le littoral, a vu naître, en cet âge d'or de l'islam (9ème-11ème siècles), plusieurs poètes arabes et depuis en a inspiré d'autres.

Que connaissons-nous de la littérature arabe et de sa poésie?

La poésie est toujours une prière.

Tandis que les édiles de la France s'interrogent sur l'identité nationale, ouvrant la porte à tous les égarements possibles, je veux témoigner d'une expérience récente: un concert.

Faro, Teatro Das Figuras, 12 décembre 2009: Antonio Zambujo. Il chante le fado. Il revisite le fado (il en fut ainsi d'une superbe chanson "Azul" sur un poème de Vinicius de Moraes, qui est brésilien, mise en musique dans la tradition du fado). Le public: très mélangé. Autant de jeunes que de vieux. Ceci me frappe: au Portugal, une musique traditionnelle fédère, rassemble, unit toutes les tranches d'âge de la population, toutes les classes sociales. Cette musique est l'âme d'un peuple. Je me demandais, après ce concert, quelle musique fédère les français (de Picardie, de Bretagne, de Corse, d'Alsace et de Navarre). La Marseillaise? Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis mis à sourire. Et en Belgique?

Vous savez que j'aime les belles images. Cadeau d'avant Noël.


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