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mercredi 30 décembre 2009

29 décembre 2009 - bis

Comme souvent, passage de l'humour à la désolation.
Je n'en peux plus d'être seul, certains jours.
Je ne parle pas d'amis.
Je parle d'amour et de partage de la vie.

Aimer et être aimé.
Aimer pour être aimé?
Trop aimer pour être aimé un peu?

Il paraît que ça fait Balavoine, m'a dit un jeune correspondant au joli nom de Corentin, tant pis.
Tant qu'à mourir, autant que ce soit en hélicoptère ou en 4x4, au sommet d'une dune, et qu'on en parle dans les media.

Il y a pourtant un versant négatif que mon jeune correspondant résumait comme suit (faisant preuve d'une très grande maturité, vu son jeune âge).

Devenir envahissant ... à force de vouloir aimer et être aimé.
Etre fui pour excès de sentiment.

Je sens qu'il y a quelque chose de cet ordre dans mes amours impossibles.
Toujours la même imperméabilité ... chez l'autre.
Le même réflexe de protection: se donner mais pas trop; cela pourrait être dangereux.
Jouer; ou se donner, sans se donner.
Alors que moi, je suis prêt à tout donner.

Mes amants avaient le plus souvent déjà un partenaire concret, réaliste,
pas trop romantique, en dehors de notre relation.
Cela devait les rassurer.
Ils assuraient leurs arrières
et pouvaient s'offrir, de temps en temps, un mec comme moi, qui voit un peu plus loin.
Je ne les blâme pas.
Ils m'ont beaucoup offert.

Simplement, toujours ce même constat: quand le train part, c'est toujours moi qui reste sur le quai.
La "vraie" relation sera-t-elle un jour pour moi?

Je dois être un monstre ou un inadapté affectif.

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