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dimanche 28 novembre 2010

Abdullah Ibrahim

Je ne sais plus à qui je dois cette découverte musicale faite la semaine dernière: un ami ou une amie sur le site Facebook, sans doute. Je ne saurais trop le remercier.

Abdullah Ibrahim est un grand musicien de jazz. Depuis que j'ai découvert sa musique, avec cet habituel souci de l'exhaustivité qui me caractérise en pareil cas, je suis littéralement tombé sous le charme. Encore un homme avec qui je me sens en résonance.





Il ne s'est pas toujours appelé Abdullah Ibrahim. Avant sa conversation à l'islam, il s'appelait Adolph Johannes Brand (je dis bien Brand, pas Bach, ni Brahms ... cela aurait été pourtant amusant d'avoir un  rejeton métis dans la longue lignée des Bach, s'appelant Adolph Johannes Bach!).

Né au Cap, en 1934, il a, à l'âge de 29 ans, fui l'apartheid et trouvé refuge en Suisse. Les clubs de jazz, prospères à cette époque, lui ont permis non seulement de vivre, mais d'affiner son style jusqu'à la rencontre, décisive pour lui, avec le grand Duke Ellington, qui le soutiendra.

Né métis, il réalise dans son oeuvre musicale un subtil mélange d'influences et même mieux, une synthèse de celles-ci, ce qui est évidemment encore plus fascinant.

Il y a, dans les oeuvres de Abdullah Ibrahim, une base classique, l'influence de  Duke Ellington et puis le terreau toujours fertile de la musique noire africaine. La lutte et le blues ne sont en effet jamais bien loin.

Impossible de sélectionner dans une discographie abondante le meilleur album. Peut être ceux-ci que j'écoute plus que les autres.








Et puis, j'aime toujours quand un musicien inspire un peintre.



Pour plus d'informations, http://www.abdullahibrahim.com/indexf.html

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