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jeudi 9 juillet 2009

9 juillet 2009

"L'échappée belle". C'est son nom. Une librairie de quartier, à deux pas de chez moi (Boulevard Saucy, 9 à Liège-Outremeuse). "Ma" librairie pour assouvir ma passion des livres. Survivra-t-elle encore longtemps? La libraire a douté un moment. Elle m'a assuré tout à l'heure qu'elle continuait. Tout le stock est actuellement à moins 40 %. Allez-y! Il faut que ces petits espaces de culture et de proximité continuent, simplement pour NOUS permettre de vivre.

http://www.echappeebellecp.canalblog.com/

Je n'irai jamais sans doute au château de Plieux.

P., à l'époque où j'étais proche de lui, y a été reçu. Il en était revenu très impressionné et avec de nombreuses photos "très moustachues". Cela dit, Renaud Camus est, pour moi, un très grand écrivain autant par le style que par l'éclectisme des sujets.

Je connais personnellement son plus grand fan belge. Lui et moi avons passé, hier, un moment fort agréable à la terrasse du café Randhaxe (l'institution de mon quartier). Il m'a confié qu'il préférait être assis en terrasse et regarder les gens passer que de devoir passer lui-même devant des gens attablés en terrasse. Je le comprends fort bien. J'espère que nous aurons l'occasion de partager d'autres moments, d'autres occasions de rencontre et de partage.

De Renaud Camus, on retient d'abord le journal (dernier volume paru: L'isolation, Journal 2006, Fayard, 2009) et, pour ma part, un petit ouvrage à deux voix, plus ancien, qui m'a fort touché: Incomparable, avec Farid Tali, P.O.L., 1999.

La conversation avec mon ami nous a conduit à évoquer d'autres noms. Mon ami est professeur de français. Il a un grand avantage sur moi vis-à-vis de ses élèves: malgré que nous n'ayons que 5 ans de différence, moi j'ai déjà l'air d'un pappy, tandis que lui, a toujours l'air d'un grand frère.

Nous avons évoqué William Cliff.

Il le connaissait surtout par sa poésie, le domaine où il excelle. Je me souvenais quant à moi d'un roman, autobiographique: "L'adolescent", Anatolia, Editions du Rocher, 2005. Il y est question .. d'un adolescent, lui: "Tout le monde le trouve charmant, ce séduisant garçon, mais personne ne soupçonne les affres de sa sensibilité trop vive, ni les déconvenues que son rêve rencontre à chaque pas …" (quatrième de couverture).

Le père nourricier. J'ai préparé pour Ben tout à l'heure un "colis alimentaire", parce que je veux qu'il s'en sorte. Il sait de toute façon qu'à tout moment il pourra venir chez moi chercher d'autres nourritures moins terrestres.

Lors de ma conversation d'hier avec D., nous avons aussi évoqué Joseph Haydn; dont on célèbre cette année le deux centième anniversaire de la mort.



Il y a quelques années, j'ai lu avec passion ce que Stendhal écrivait à propos de Haydn: Stendhal, L'Ame et la musique, Stock, 1999.


D. a le projet de se rendre, cet été, à Eisenstadt, la ville qui cultive l'âme de Haydn. Il ne me déplairaît pas de l'accompagner, mais peut-être a-t-il déjà prévu l'un ou l'autre compagnon. L'ouvrage de Stendhal m'est d'autant plus cher qu'il est un cadeau de mes étudiants.



2 commentaires:

  1. Mais pourquoi avoir choisi la photographie d'un château qui n'est pas celui de Plieux ?

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  2. je me suis laissé abuser par un site internet ... merci pour cette rectification! dorénavant, je vérifierai toujours mes sources. merci de m'avoir lu malgré cela

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