Cela a commencé dimanche, sur le marché de la Batte, l'apparition des premiers étudiants Erasmus arrivés à Liège, énormément d'espagnols et de français. J'ai suivi discrètement un groupe d'étudiants espagnols pour voir devant quelles échoppes ils allaient s'arrêter. Indifférence pour les commerces spécialisés dans les fromages et charcuteries italiennes, arrêt devant les étals de poissons, d'épices et de fromages belges et français, achat de fruits et légumes, contemplation des poussins, canetons et surprise devant un "géant des flandres" (
Oryctalus cuniculus). Les spécialistes cunicules, après de nombreuses recherches, ont admis que cette race de lapin particulièrement généreuse en formes et en poids était bien belge (région de Gand), ne résultait pas d'une hybridation, mais simplement d'une pression sélective poussée. Cette technique flamande de " la pression sélective poussée " est peut-être aussi à l'origine de l'homme politique le plus populaire de Flandre ?
Pour moi, c'est un véritable plaisir d'entendre tous ces accents, ces langues dans les magasins et aux terrasses des cafés. Et puis, les étudiants espagnols, même en droit, ont souvent un côté beaucoup moins conventionnel que nos étudiants locaux. Cela ne peut que me plaire évidemment.
Mon appartement, à l'arrière, est entouré de kots d'étudiants et, pour le moment, c'est un peu l'ambiance du film " L'auberge espagnole" (le film de Cédric Klapisch sorti en 2002). C'est le début de l'année académique, une année de liberté, ces étudiants pensent pour le moment plus à faire la fête qu'à leurs études, c'est sûr. Combien de temps vais-je tolérer les fiesta bruyantes jusqu'à deux heures du matin ?
Longtemps sans doute, car je suis très tolérant. Mais Sam, toujours justicier, n'hésitera pas, j'en suis sûr, à appeler la police pour tapage nocturne.
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