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samedi 31 décembre 2011

Citations

Quelques fragments de lecture qui m'ont touché ou ému, cette dernière semaine :

Jean-Lous Bory, à propos de son expérience d'enseignant au lycée Henry IV : " J'ai vécu avec des gens qui ne vieillissent jamais, mes élèves. Nous nous écartions l'un des autres, chaque année davantage. Je le sentais dans leur regard, dans leur attitude. J'étais de moins en moins un des leurs ". Toute ressemblance avec l'auteur de ces lignes ...


" Dans le judaïsme, le dogme n'a pas sa place. Tout est affaire d'argumentation et d'opinions divergentes ". Le texte du Lévitique (20-13) condamnant l'homosexualité masculine est envisagé par le rabbin Azoulay (rabbin français du principal courant orthodoxe) de la façon suivante. Pas question de négocier avec le texte ... "mais la loi juive prend en compte l'épanouissement sexuel ". Il lui paraît donc logique d'intégrer cette donnée dans l'équation. "Le texte est très culpabilisant. Or, dans le judaïsme seul celui qui dispose de son libre arbitre est sanctionné. Aussi, qu'on nous culpabilise sur des choix ne pose pas de problème. En revanche, les homosexuels n'ont pas le choix d'aimer ou pas les hommes. Ils les aiment ". Et cette conclusion : "Les textes sont donnés pour être interrogés et les interroger n'est pas leur manquer de respect ". A méditer grandement ... J'ai lu ceci dans le magazine Têtu de janvier  2012, dans un article intitulé " Sous la kippa arc-en-ciel ".

A propos de la conversation des dandys, Charles Baudelaire a parlé du "plaisir aristocratique de déplaire ". Et ceci, " tout dans le dandysme tient dans cette volonté d'être "spirituel ", impertinence, insolence, défi lancé au monde social, bien sûr, mais plus profondément,  prétention démesurée à s'élaborer soi-même comme une oeuvre d'art, à fabriquer de l'être à partir d'apparences ou d'illusions ... " ( Gildas Le Dem, dans le même magazine Têtu ). A méditer grandement aussi ... toute ressemblance avec des personnes que je connais étant naturellement pure coïncidence.

Et puis, parce que, ce soir, c'est jour de réveillon, quelque chose de plus léger : " Souvent la seule chose qui me rappelle à la réalité est ce délicat filet d'écume qui, prenant naissance au coin de ma bouche ourlée, court sur ma joue fraîche comme la rosée du petit matin, pour ensuite finir sa course sur mon coussin de tête, aussi communément appelé " oreiller ". D'aucuns auront la crudité de prétendre que " je bave en dormant ", là où il s'agit, en réalité, d'une des expressions les plus intimes d'un bien-être extatique " (Isabelle Thomas, avocate et ancienne étudiante ).

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