A partir de 1900, le mot désigne de plus en plus, et surtout, de petites constructions dans l'espace public, telles que les colonnes Morris, les kioskes à journaux sur les boulevards, les cabines téléphoniques ou les "abribus". Plus fonctionnelles, elle n'ont pas toujours la grandeur de leurs ancëtres, mais parfois ne manquent pas de charme.
Parmi les édicules, on range aussi généralement les "vespasiennes", en voie progressive d'extinction.
La vespasienne est un lieu dont la fonction est de permettre aux mâles de la société d'uriner là où ils passent dans une intimité plus ou moins relative. Malgré leur fonction fort prosaïque, les vespasiennes se parent parfois d'atours esthétiques.
La vespasienne se distingue de l'urinoir par le souci qu'elle a de garantir une certaine intimité.
La ville de Liège ne compte aucune vespasienne, mais bien quelques urinoirs. Le plus célèbre se situe à l'ombre de la cathédrale Saint-Paul. Les urinoirs liégeois ne dégagent certes pas des effluves plus agréables que les vespasiennes parisiennes. Comment dire? Peut-être sont-ils plus conviviaux ...
L'importance de cet endroit stratégique n'a pas échappé à tout le monde! N'a-t-il pas été proposé pour un classement au patrimoine mondial de l'Unesco!
Bon courage quand même!
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