Concrètement, cela signifie une résistance moindre, une fatigue plus rapide, une douleur de tous les instants, mon corps rétrécit. Les gestes, les attitudes, les déplacements deviennent limités. La vie sociale aussi, par conséquent.
Il reste le coeur et l'esprit. Puissent-ils trouver, dans cette situation nouvelle, une occasion de se déployer.
J'ai déjà évoqué, dans ce blog, mon rapport à la parole; plus précisément, celle qui figure et est offerte dans la Bible des Chrétiens. Le jour même, où mon esprit nomme ce sentiment de me sentir à l'étroit dans mon corps, un texte de Saint Grégoire de Nysse (mort en 394) m'est tombé sous les yeux. Et surtout cette phrase: "Et pourtant, lui, si grand, lui tel qu'il est, capable de tenir dans sa main toute la création, devient tout entier contenu en toi; il habite en toi, sans se sentir à l'étroit".
Zut, alors!
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