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jeudi 29 juillet 2010

La vie facile, la vie heureuse

Soeur Emmanuelle aurait dit, un jour: "Une vie facile n'est pas une vie heureuse". J'ai trouvé cette information auprès d'un ami "Facebook", mais pas que, peu suspect de liens trop étroits avec le monde de la religion.

Mais qu'a voulu dire cette chère vieille soeur? Je dis "vieille soeur" avec tendresse et respect, elle qui était à peu près la contemporaine de ma grand-mère.

La première interprétation, la plus plausible, est celle-ci: vous ne trouverez pas le bonheur dans la vie facile.
Je reconnais un peu là ma grand-mère. Qu'est-ce que la vie facile pour Soeur Emmanuelle? Sans doute, la recherche du (des) plaisir(s), la consommation sans limite, la vie pour soi, pour se satisfaire soi. Franchement, elle n'a pas tout à fait tort.

Mais, il y a aussi ce qui se lit entre les lignes des propos de Soeur  Emmanuelle. A contrario, faut-il considérer que seule une vie difficile peut conduire au bonheur? Cette suggestion n'est pas si farfelue que cela. L'Eglise romaine a toujours aimé glorifier le martyre,  la souffrance, comme voie de salut. Mais, même ainsi, la "chère vielle soeur" a peut-être raison: je le crois, nous ne naissons pas une fois pour toutes; notre vie est appelée à des naissances multiples. Toute naissance s'accompagne d'une période de gestation. Et tous les animaux qui muent vous le diront: la mue est toujours un moment inconfortable et de fragilité. Seuls ceux qui ne muent jamais diront le contraire. Sont-ils dignes de foi? 

Et si le bonheur n'avait rien à voir avec le plus ou moins grand degré de facilité ou de difficulté de la vie? Je le crois de plus en plus.



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