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mercredi 14 juillet 2010

Sept derviches

Je vais évoquer ici un livre que je n'ai pas encore lu jusqu'au bout, mais qui, dès les premières pages, me correspond:

"J'ai examiné la croix et les chrétiens sous tous les angles. Il n'était pas sur la croix. Je suis allé au temple hindou, et jusqu'à la vieille pagode (des bouddhistes). Dans ces deux endroits, je n'ai trouvé aucune trace de Lui ... Je suis allé à la Kaaba et je ne L'ai pas rencontré là-bas non plus ... J'ai regardé dans mon propre coeur. C'est là que je L'ai vu, Lui. Il ne se trouve à aucun autre endroit" (Celadeddin Rumi - né en 1207, mort en 1273, poète, philosophe et mystique). Comment s'étonner que Rumi ait été considéré comme un provocateur hérétique?

"Rumi et beaucoup d'autres derviches estiment que la méditation permet de vivre plus intensément l'expérience spirituelle dès lors qu'elle est associée à la musique rituelle et à la danse. Cette expérience mystique du divin serait ainsi plus vaste et plus profonde que le dogme érigé en vérité des exégètes du Coran, des théologiens ou des philosophes. "Les mots restent arrimés sur la côte", proclame un dicton derviche.




Nedim Gürsel, Sept derviches, Seuil, 2010 (avec une préface de Gerhard Schweizer).



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