J'ai lu, il y a quelques jours, un article où il était exposé que le grand et médiatique physicien Stefen Hawkins avait aujourd'hui des preuves suffisantes pour affirmer qu'il n'était pas nécessaire d'évoquer une intelligence extérieure pour expliquer l'origine de l'univers (notre univers). Les lois de la physique suffisent. Dont acte.
L'intelligence des physiciens terriens finira par parvenir à comprendre le monde, même si elle n'y est pas encore parvenue. Un jour peut-être. Elle aura peut-être l'orgueil de vouloir créer quelque chose à son tour et non d'essayer seulement de comprendre.
A vrai dire, cette dernière victoire de la science me laisse de marbre. Je vais essayer d'expliquer pourquoi.
Je suis comme cela - et je ne dois pas être le seul, si j'en crois l'histoire de l'humanité -: je n'arrive pas à imaginer que ma vie puisse être totalement régie par la raison, la preuve scientifique. J'ai besoin, pour vivre, de poésie. C'est-à-dire d'une imagination créatrice, de mythes, de rêves, de visions, de musiques, d'interprétations, de divagations, de délires, d'une autre manière de voir.
Pour moi, les religions, dans leur essence, relèvent de cet ordre: celui de l'imagination créatrice
et de la poésie. L'homme ne serait pas l'homme, s'il n'avait aussi inventé les religions. Elles ont leur place et j'ai toujours trouvé stériles et inintéressants les débats contradictoires sur l'existence de Dieu.
On ne débat pas de Dieu. On s'ouvre - ou pas - à quelque chose qui fait partie de notre intimité profonde. Qu'on choisisse de parler alors de Dieu, ou pas, est sans intérêt. C'est cette ouverture qui compte.
Un monde où tout serait explicable par la science serait vraiment pour moi un triste monde.
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Il y a 11 mois
Ce serait beau si "les religions, dans leur essence, relevaient de l'imagination créatrice"! Moi je les vois plutôt comme relevant de l'imagination destructrice: l'enfant naît et il reçoit, sans avoir rien demandé, un "package" tout bien ficelé de croyances, de rituels, de dogmes, d'idolâtrie (il va rencontrer un jour un Jésus crucifié et sanguinolant, the choc pour un petit môme), de mensonges et de crimes (je ne parle que du christianisme). Sans parler des curés pédophiles et de leur hiérarchie complice. Je pourrais aussi parler des enfants kamikazes de l'Islam, des enfants de 2 ou 3 ans qui passent des heures devant des cinglés d'évangélistes aux USA, etc.
RépondreSupprimerBref, de quoi "détruire" la créativité de l'enfant: sa liberté de penser et de ressentir...
La Poésie est le propre de l'homme, comme la Foi et l'Amour. La religion essaie de les récupérer mais bernique :D