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mardi 7 septembre 2010

Les quatre pipelettes

Une des choses que j'aime faire en terrasse, c'est lire. Je ne suis pas le seul. Certes, nous sommes plus nombreux le matin que le soir à pratiquer la lecture en terrasse.

Ce soir, je lisais tranquillement, quand une fine pluie s'est mise à tomber. Je me suis réfugié sous la terrasse couverte. Tout se passait bien. Trois garçons se sont assis à ma droite, non sans me saluer au préalable, et s'excuser parce qu'il fallait un peu remettre les chaises en place. Tout se passait toujours bien. Sont alors arrivées quatre personnes de sexe féminin, 40-50 ans, qui se sont assises à ma gauche ... et alors tout s'est passé très mal.

Le verbe haut de ces dames (?), leur rire envahissant, la fumée de cigarette dans la tronche .... je me suis vu contraint de fermer mon bouquin. N'ayant plus rien d'autre à faire, je n'avais plus qu'à écouter leurs conversations. Elles avaient un point commun: elles travaillaient au CHU, ai-je cru comprendre. Quelle vacuité dans leurs propos! Comment est-il possible de parler ainsi sans arrêt pour ne rien dire d'intéressant? On a bien raison de dire que les tonneaux vides font plus de bruit que les tonneaux pleins. Et ces rires surfaits, surjoués, envahissants. Car, finalement, le pire n'était-il pas cette façon d'occuper le terrain au mépris des autres?

Pour ne pas être taxé une fois de plus de mysogynie, je tiens à préciser qu'il aurait pu en être de même avec des supporters de foot ou des syndicalistes après une manif, par exemple. Mais les pipelettes sont peut-être les pires.

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