Ils s'appellent: Daniel, David, Georges et Grégory.
Ils ne sont pas les membres d'un nouveau boys band. Ils sont les piliers du café Randaxhe: non seulement, ils assurent le service, mais aussi les relations avec le public.
Le patron n'est guère porté sur le service (il est un vrai patron: quelqu'un qui fait travailler les autres). Je ne l'ai jamais vu porter un plateau, ni servir un verre. Il est encore moins porté sur les relations publiques. Cela fait plus de dix ans que je fréquente quotidiennement son café: il n'est toujours pas fichu de me saluer. Il doit être un peu timide.
C'est là qu'interviennent les quatre garçons. Au fil du temps, ils sont devenus un peu des amis, un peu des confidents, un peu des membres de la famille. Ils m'appellent tantôt Xavier, tantôt "monsieur Xavier". Mes fils les embrassent. C'est un signe.
Ils sont soumis à un rythme de travail qui force l'admiration, surtout en été. Il leur arrive de travailler de 8 heures du matin à deux heures dans la nuit!
Je ne sais pas grand chose de leur vie personnelle, mais un peu quand même. Ils en savent un peu plus de la mienne. A vrai dire, je n'ai jamais rencontré cela dans mon milieu de travail. Peut-être cela m'a-t-il manqué?
Ces quatre garçons jouent un rôle salutaire qu'ils n'imaginent sans doute pas.
Asphalt Jungle, un podcast littéraire à découvrir !
Il y a 11 mois
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