J'aime particulièrement le texte suivant;
A tout vent, tourne comme la feuille
Danse ainsi au son de la danse
Et ne veuille pas d'autrui plus qu'autrui ne veuille.
L'arbre produit le fruit que l'on cueille,
C'est-à-dire celui veut tout et perd tout.
Las, n'aie cure si autrui prend le fruit
Pour contenter tout homme, il reste toujours vert.
Quand l'arbre devient sec et perd ses feuilles
Pense aux cheveux blancs de l'autre
Et ne te soucie point si personne ne t'aime.
A tout vent, tourne comme la feuille,
Danse ainsi au son de la danse,
Et ne veuille pas d'autrui plus qu'autrui ne veuille.
(Ad ogne vento, Antonio Zacara da Teramo)
Un ami portugais poste régulièrement sur Facebook des poèmes en portugais, que j'essaie de traduire le plus fidèlement possible en français.
J'aime beaucoup celui-ci.
Si tu le peux,
Sans t’inquiéter et sans hâte,
A la mesure de ce que tu peux donner,
Sur le chemin de la vie
qui parfois évolue difficilement vers l’avenir,
Laisse-lui la liberté,
Même si ce n’est pas toute la liberté.
Même si une part de vous restera à jamais liée.
Tu voulais trouver ta moitié, ta demi-orange.
Dans le verger, tu ne récolteras que des illusions successives,
Car ce que tu cherchais n’existe pas complètement.
Mais n’arrête pas de rêver, de poursuivre
l’aventure de l’impossible quête.
Tu es un homme, ne l’oublie pas!
Cela est ta folie.
Avec lucidité, reconnais-le …
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