Depuis deux mois, quand le coeur m'en dit et aussi parce que j'en ressens le besoin, je rejoins la communauté des soeurs bénédictines, à l'abbaye de la Paix-Notre-Dame, boulevard d'Avroy, pour la messe du dimanche.
J'y vais pour plusieurs raisons: le lieu est beau, les soeurs chantent vraiment bien et leur répertoire est de surcroît bien choisi; le célébrant est différent chaque dimanche et les homélies par conséquent aussi. Cette communauté-là ne manque pas de vigueur, cela se remarque à sa manière de chanter qui n'est point languissante, et à ses engagements.
http://benedictinesliege.com/
Aujourd'hui, les soeurs étaient à l'heure pour l'office de tierce, qui précède la messe ... mais il n'y avait pas de célébrant pour la messe. Cela a suscité une réelle désorganisation finalement cocasse. Le brave père dominicain, qui devait célébrer, avait oublié. J'ai eu beaucoup de tendresse pour lui, il m'arrive aussi d'oublier. Il est arrivé en retard.
Il a un peu improvisé sa célébration, mais quel excellent improvisateur! Il a suivi le missel juste ce qu'il faut et pour le reste il a été lui-même. Cela sonnait d'autant plus vrai. Il ne lisait pas des mots, il disait pour nous sa prière à lui. Dans le fond, c'est cela que moi j'attends.
Asphalt Jungle, un podcast littéraire à découvrir !
Il y a 11 mois
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