En trois jours, à peine, trois palmarès nationaux ou internationaux viennent de mettre des liégeois et des belges à l'honneur:
- au concours Reine Elisabeth, un belge, un gantois qui porte pourtant un nom francophone, Thomas Blondelle, termine deuxième finaliste;
- le Standard, l'équipe liégeoise adulée des liégeois, a remporté, hier, le championnat de Belgique de foot avec des joueurs d'un peu partout, il n'y a qu'à voir leurs noms;
- Bouli Laeners, un liégeois portant un nom flamand, a remporté deux prix au festival de Cannes 2011 pour son film Les géants;
- les frères Dardenne (Luc et Jean-Pierre), qui ont un nom bien de chez nous et sont mes voisins directs, ont remporté le grand prix du jury 2011, à Cannes, ce qui constitue, fait exceptionnel, leur cinquième (ou sixième?) victoire à Cannes (!) pour leur film L'enfant au vélo, avec Cécile de France (dont tout le monde sait qu'elle est belge) et un incroyable gamin, Thomas Doret, belge lui aussi, et qui a un nom comme il faut.
Ce soir, je me sens un peu fier de cette reconnaissance qui leur est acquise.
Asphalt Jungle, un podcast littéraire à découvrir !
Il y a 11 mois
La Coupe, Xavier, pas le championnat !
RépondreSupprimerPour mémoire :
RépondreSupprimerC'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages
Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités
Avec leurs châteaux-forts, leurs églises, leurs plages
Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités
Et c'est être habités par des gens qui regardent
Le reste avec mépris du haut de leurs remparts
La race des chauvins, des porteurs de cocardes
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie
Empalés une fois pour toutes sur leur clocher
Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie
Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher
Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète
Ou du diable vauvert ou de Zanzibar
Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Georges Brassens
Pas de mépris chez vous, cher Xavier, mais quoi... Y a-t-il un rapport entre la léodicité des Dardenne, de Laeners, du Standard même, et leurs succès ? Soyons sérieux.
A mon commentateur anonyme qui aime me faire la leçon, je me réjouis d'abord qu'il soit plus averti des questions relevant de l'art de ce sport que l'on appelle "football" que moi ... honte pour moi! j'ai confondu coupe et championnat! Quel béotien je suis.
RépondreSupprimerQuant à la fierté éprouvée - et je ne suis pas le seul - après ces trois jours de récompenses pour des belges ou liégeois, c'est un peu le sentiment d'une mère ou d'un père qui se réjouit de ce que ses enfants ont fait. Il ne s'y trouve, en ce qui me concerne, aucun nationalisme, ni aucun chauvinisme. Et ce n'est pas parce qu'on est né quelque part qu'on en devient heureux, et encore moins imbécile. Cela dit, j'aime plutôt bien le style et l'irrévérence de Georges Brassens.