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samedi 20 octobre 2012

Les têtes politiques liégeoises

Le pouvoir communal, à Liège, s'illustre, depuis une semaine, dans six têtes de liste, majorité et opposition confondues.




La majorité est au centre de la photo, autant qu'au centre de l'échiquier politique, P.S. et C.D.H., Demeyer et Firket, de vieux alliés, qui n'ont pas à rougir de leur action.

A gauche de la photo, Raoul Hedebouw, PTB, extrême gauche, qui entre au conseil communal. La campagne de son parti a été offensive et médiatique et la crise (pensez à Arcelor Mittal) ne pouvait que lui amener des voix.

A gauche, mais plus au centre, bien qu'à gauche quand même, Brigitte Hendericks, ecolo. Le parti sympa qui se maintient.

A droite de la photo, Christine Defraigne, MR, un parti bien ancré à droite, et qui, à Liège, a subi un échec assez sérieux. Pour des raisons de personnes ou de programme ? Sans doute les deux. La faute aussi, me semble-t-il, à une campagne qui, chez certains candidats, a essentiellement consisté à dénigrer les autres à défaut de propositions originales.

Et enfin, à l'extrême droite ... de la photo, François Schreuers, qui doit se demander ce qu'il fait là. Vega, le collectif dont il est l'élu, ne se définit-il pas comme plus vert que les verts et plus à gauche que ceux qui se disent de gauche. Sans doute fallait-il équilibrer la photo ? Beau succès pour un tout jeune mouvement, qui ressemble plus à un "think thank" qu'à un véritable parti.

Poursuivant mon analyse, j'ai remarqué que certains de ces élus ont déjà les dossiers en main, les autres les ont dans leur sac à main ou dans la tête.

Ils marchent tous d'un pas conquérant vers l'avenir de la cité. Enfin, certains ont l'air plus conquérants que d'autres.

Je relève aussi deux clans ceux qui portent une écharpe et ceux qui n'en portent pas. Etrangement, tous ceux qui portent une écharpe sont à droite de la photo. Ces écharpes n'ont pas toutes la même signification. L'écharpe rouge de François Schreuers fait penser à celle de François Mitterrand, bien qu'une comparaison entre les deux protagonistes me paraisse prématurée. Celle de Michel Firket n'a aucune connotation politique : l'échevin sexagénaire veut faire jeune, un point c'est tout. Quant à Christine Defraigne, elle porte une écharpe, bien nouée, comme le font tant de femmes de son milieu. Je lui sais gré de ne pas avoir porté un carré Hermès.

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