Rechercher dans ce blog

mardi 18 août 2009

18 août 2009

J'ai envie de m'enfuir, mais où?

Ca vole de plus en plus bas entre "la juge" endettée, l'avocat "pas très net" et le policier qui fréquente la "jet-set" belge de Knokke. Chacun bien entendu a un ou plusieurs avocats, pour défendre ses intérêts.

Bien sûr, on ne le répétera jamais assez: ce n'est pas parce qu'un troupeau compte un mouton noir que tout le troupeau est noir (et sans préjuger, en l'espèce, de qui est le mouton noir). Mais on constate aussi à quel point certains virus peuvent se répandre et toucher toutes les catégories de population, même celles qu'on estimait, ou qui devraient, en être protégées. Un virus, bien plus grave que celui de la grippe H1n1, se répand peu à peu, mais de plus en plus vite. Il se manifeste par le symptôme suivant: le malade perd peu à peu toute notion du bien commun (de l'intérêt général), lequel requiert que l'on soit soucieux de l'autre, pour ne plus penser qu'à son intérêt propre, lequel se confond presque toujours, avec une question d'argent ou d'ambition. Depuis le temps que les sages dénoncent le dieu Mammon, il est étonnant que l'on n'ait pas encore trouvé de préservatif contre ce virus. En vérité, je me demande, si ceux qui ont péché par et pour l'argent ne seront pas davantage châtiés que ceux qui ont péché par et pour la chair.

Je n'ose plus lire aucun article touchant à l'économie, à la finance, au commerce, à la fiscalité, à la gestion de la chose publique, aux universités, depuis quelque temps. Ils ne réservent que de mauvaises surprises, et toujours, surtout, révèlent d'énormes mensonges. Voilà des années que je dénonce certains d'entre eux. Je vais simplement dépouiller le Monde du 18 août 2009 (parce qu'avec les quotidiens belges, cela pourrait être encore beaucoup plus long):
- Le fisc italien enquête sur une fraude de la famille Agnelli (FIAT), qui aurait dissimulé 2 milliards d'euros à l'étranger. Mais les Agnelli ne sont pas les seuls: 170.000 comptes seraient ainsi détenus illégalement à l'étranger par des ressortissants italiens. On ne dit pas que sur chacun de ces comptes figure une somme de 2 milliards d'euros, heureusement. La famille Agnelli, en l'espèce, digère mal que son dossier pour fraude fiscale ait été ouvert, juste avant une amnistie décidée par le vulgaire Condottiere - qui règne sur la Botte italienne et quelques lamentables bimbos - en vertu de laquelle, grâce à un impôt forfaitaire symbolique, d'autres font l'objet d'un blanchiment légal. En entendant ceci, on mesure de mieux en mieux les sources d'inspiration de celui qui incarne, depuis 10 ans, en Belgique, la politique fiscale fédérale belge;
- Les taux de la croissance chinoise sont illusoires;
- Halte aux excès de la finance internationale! C'est l'économie réelle qui paie les pots cassés. Il y a donc une économie virtuelle ou, en tout cas, déconnectée de la réalité (et partant mensongère);
- Les limites (l'échec) de la culture du résultat (à propos de l'évaluation des ministres, en France). Il faut lire ceci en toutes lettres: "De nombreux travaux académiques témoignent déjà de manière rigoureuse des risques de ces méthodes (en terme d'impact sur la performance: risque de focalisation sur le court terme, impact négatif sur les capacités d'innovation, la coopération ou la coordination, confusion entre l'évaluation des activités et des individus - et d'effets sur les individus); la corrélation entre ces pratiques et l'accroissement de la souffrance au travail est de plus en plus documentée, en particulier par la psychopathologie du travail, et de nombreux autres moyens de pilotage de la performance existent" ... etc.
";

Ces informations sont les informations d'un seul jour!

Heureusement, qu'il reste l'art. Mais de quoi parlons-nous là? Même l'art, aujourd'hui, n'est plus au-dessus de tout soupçon.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.