Rechercher dans ce blog

dimanche 30 août 2009

30-31 août 2009

Il me faut revenir sur l'article de la LLB que je dénonçais, dans mon dernier post. Il oppose, pour justifier ses développements, d'une part, "une condamnation morale sans nuance" et, d'autre part, "l'esprit économique rationnel". On dirait du Bruno Colmant.

Essayons d'y voir clair. Il y a donc, d'une part, l'administration fiscale et les défenseurs d'une certaine conception de l'Etat, qui sont des moralisateurs sans nuance et dépourvus de raison, et, d'autre part, des esprits économiques rationnels.

L'absence de nuance appartient aux premiers, mais épargne apparemment les seconds. C'est tellement gros que même Weight Watchers n'y pourrait rien.

Seuls les seconds sont capables de faire preuve d'esprit et de raison, les premiers étant englués dans leurs conceptions morales. Ceci est fort intéressant. Cela signifie aussi que l' "esprit économique rationnel" n'a pas de morale. Il sert des intérêts particuliers, parfois contre l'intérêt général, parce qu'il y trouve simplement un return. D'une certaine manière, l'esprit économique rationnel est toujours un courtisan. L'esprit économique rationnel n'as pas de vision; il est servile.

Comment doit-on qualifier celui qui permet, moyennant rétribution, à un autre de s'enrichir sur le dos de la collectivité (c'est-à-dire des autres)? Il n'y a que la morale, sans doute, pour qualifier ce genre de personnage? Il se trouve, nous explique l'article qui suscite mon ire, qu'il s'agit souvent de juristes. Pauvres juristes.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Remarque : Seul un membre de ce blog est autorisé à enregistrer un commentaire.