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samedi 8 août 2009

8 août 2009

Dans un village de l'Inde, il ne naîtrait que des jumeaux. C'est un mystère pour la science. Une photo a été publiée dans la presse (Le Soir ou le Monde, je ne sais plus). Ils ne se ressemblent pas, mais on nous explique, pour nous convaincre, qu'il s'agit à chaque fois de faux jumeaux! La qualité de l'eau en cette région de l'Inde pourrait expliquer le phénomène!

Ici, tout le monde connaît les frères Happart. L'un a l'air plus gentil que l'autre, mais c'est vraiment la seule différence. La plus grande crainte est qu'ils se multiplient. Il va falloir surveiller l'eau de la Berwinne qui coule dans les Fourons!

et Jean-Marie Happart

J'ironise, alors que je n'ai aucune raison de me réjouir. Mais vraiment aucune.

A 87 ans, mes parents se disputent sans arrêt. Mon père souffre, ma mère pleure. S'il n'était pas trop tard, ils divorceraient. Après, 57 ans de mariage, ils ne peuvent plus se supporter. Je me sens désarmé. Lundi, je les inviterai à dîner, seulement eux, et pour parler seulement d'eux. Et je compte leur proposer quelques exercices de psychologie positive. Je pense à un film avec Simone Signoret et Jean Gabin ("Le chat", film de Pierre Granier-Deferre, 1971).

S., une fois encore, a sombré. La clinique de jour l'a pris en urgence. Il était nerveux, agité, agressif, il avait bu des quantités incroyables. Depuis, il est chez moi. Il n'ose pas retourner chez mes parents. Il dort tout le temps, depuis, sous l'effet des médicaments. Lundi, il doit passer un test pour un emploi. Comment imaginer que ce soit possible dans cet état? Je n'en peux plus. Il faut trouver une solution.

B. est très solidaire. Bien sûr, il est fantasque, mais il est vraiment, pour moi, un rayon de soleil. Ce matin, nous sommes allés ensemble à Maastricht pour le/me rhabiller un peu. Un vrai plaisir. Nous n'avons rien trouvé à ma taille, à la sienne bien. S. devait nous accompagner. Il a préféré dormir.

A. est en vacances, absente, ailleurs, concernée par d'autres choses. Sa maison est close et l'accès en est interdit à S. et B. La police surveille pendant leurs vacances. S. a téléphoné à sa mère pour annoncer qu'il avait un entretien d'embauche. Elle lui a parlé d'aller arroser le jardin, mais qu'il lui était interdit de pénétrer dans la maison. Il a l'impression d'être traité comme un chien. C'est malheureusement exact.

Comment s'étonner, dans de telles conditions, que le peu qui ait été construit en eux s'évanouisse en fumée(s)?

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