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vendredi 28 août 2009

28 août 2009

C'est quand même dans le Nouvel Observateur que je trouve les choses les plus intéressantes à lire, chaque semaine.

J'adore, par exemple, cette citation de Patrick Besson: "Bien sûr, je reconnais les erreurs du socialisme, mais on n'a pas tellement d'autres modèles" .... (à propos de son dernier ouvrage "Mais le fleuve tuera l'homme blanc", dans le numéro n° 2338 du 27 août).

Je viens aussi d'apprendre que Charles Aznavour est l'auteur de la chanson la plus connue de Sylvie Vartan "La plus belle pour aller danser". Il devait avoir besoin d'argent à ce moment-là.

Au Bristol (le palace à Paris), "... les femmes sont rares mais belles. Et les mâles en costume sombre savourent parfois le plaisir de croiser une bombe" ... (dommage qu'elle n'explosent pas plus souvent). Sarko a toujours aimé y prendre son plat favori, après son jogging: les macaronis fourrés artichaut, truffes et foie gras, gratinés au vieux parmesan (82 euros, à la carte, ce qui au prix du macaroni est vraiment surfait), d'autant que, paraît-il, il engloutit son plat en 30 secondes (ce n'est pas étonnant, ce mec ne peut pas être un gourmet; il n'en a pas le temps).

L'école souffre de bien des maux, en France comme en Belgique (voir Les débats de l'Obs, n° 2338 du 27 août 2009; mais aussi les propos fort désabusés de quelques enseignants, dans LLB, 28 août 2009). Deux maux, à mon humble estime, s'imposent à l'attention de qui veut bien regarder:
- on ne peut pas à la fois parler d'une pédagogie de la réussite, de l'éveil, de l'émancipation, de l'épanouissement ... et, dans le même temps, utiliser l'évaluation qui s'en suit dans un but de sélection, à moins d'être schizophrène. Or, c'est bien de cela qu'il s'agit toujours, en fin de compte, de l'école fondamentale à l'université: définir sur quelques critères les meilleurs et les moins bons, voire les franchement mauvais;
- les experts en pédagogie, qui ont acquis une certaine reconnaissance universitaire, ont fait plus de mal que de bien à l'enseignement. Ils ne s'en doutent même pas et ce n'est pas le moins inquiétant. Il y a toujours eu de bons (et même d'excellents) maîtres avant eux et il y en aura encore après, cela n'a jamais été (et ce ne sera jamais) grâce à eux. Qu'il se taisent alors.

Enfin, une bonne nouvelle:

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